Concerts, conférences, stages
12 avril 2022 à 18h00
A call for you : concert-expérience
œuvre est réalisée en collaboration avec dix artistes pluridisciplinaires : les musiciens Théo Fernandez, Vincent Laubeuf, Eloi Petillon et Paul Ramage, les danseuses Camille Gesbert, Alice Miljanovic et Ava Misset, la chanteuse d’opéra Bénédicte Hilbert ainsi que les artistes plasticiennes et chercheuses Alexia Antuofermo et Agathe Roux.
Lieu : Pavillon de l’Indochine – La Cité du Développement Durable 45 bis avenue de la Belle Gabrielle 75012 PARIS
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Entre 18 mars et 18 avril 2022
Diffusion web du concert au Doshisha Women’s college of Liberal Arts, Kyoto
Création de « Aérienne » pour support audio
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12 février à 16h00
Concert Motus>expérience du son
Création de « L’autre passion » pour soprano et support audio
Auditorium du CRR de Paris
Acousmatique et musique mixte
Soprano : Myrianne Fleur Le Ralle
Acousmonium : Olivier Lamarche
Au programme également du Emilie Mousset, Elsa Biston, Ivo Malec, Nicolas Vérin
4 février à 20h30
« 30 ans de l’Ensemble Court-Circuit », Vincent Laubeuf (avec Motus) s’occupe de la partie électroacoustique de la musique de Martin Matalon
Théâtre des Bouffes du Nord, Paris
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Nouveau CD …on ne sait pas
Ce diptyque est composé de
« Dans le silence on ne sait pas » et de « Dans le bruit on ne sait pas »
+ un interlude « 5 miniatures »
L’intégrale a été créé lors du festival CCMC à l’Institut Français de Tokyo le 5 mars 2016
une coproduction ArtSonique / Motus
Critique de ce CD paru dans le Diapason de décembre 2019
» À l’écoute de ce programme, on sera tenté d’associer Vincent Laubeuf au versant« instrumental» de la musique acousmatique. Ouvrant Dans /e silence on ne sait pas (2015) par une citation de La Création de Haydn, le compositeur ancre la pièce dans le son acoustique, tout en lui appliquant de nombreuses transformations anamorphiques, avec une forte présence de l’électronique.
Au magma du « chaos » haydnien, puis a une ambiance naturaliste succédera une section bien plus orageuse, déclenchée par l’accord initial de Haydn (et son roulement de timbales) dont la citation avait été amputée. Un passage rythmé par des échantillons de caisse claire et autres instruments percussifs, possible allusion à la musique techno, se dissout ensuite progressivement dans une ambiance anxiogène de vents solaires et grésillements de ligne à haute tension. Dans le bruit on ne sait pas offre un matériau très proche, traité cependant de façon bien différente, notamment par le recours intensif à sa mise en boucles. Un motif mélodique cyclique soumis à un déphasage et un effet Doppler, des nappes harmoniques issues de Haydn, un scintillement électronique tendant vers le parasitage électrique, un bref appel de trompette fortement réverbéré et latéralisé, ou encore l’intégration de field recording : les moyens sont aussi simples que leur combinaison est sophistiquée. Un bel espace poétique et dramaturgique, qui n’aurait assurément pas la même profondeur s’il n’était pas préparé par le premier volet de ce diptyque. » Pierre Rigaudière 685 p 93